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Retard de la mise en service de l’EPR de Flamanville

TCEM intervient dans le secteur du nucléaire

TCEM est un fournisseur reconnu, au service des grands comptes nucléaires et acteurs directs de la filière (France et international). Notre domaine d’expertise inclût :

  • Les alarmes et l’instrumentation de niveaux, manifolds
  • Les équipements de sertissage pour chaudières, échangeurs
  • Les bancs d’épreuve pour vannes

Les produits sont conçus et qualifiés pour opérer dans des environnements sévères, selon la criticité et les standards d’application. Ils sont conformes aux règles et directives de construction en vigueur.

 

Pour en savoir plus, contactez-nous !

La mise en service du réacteur nucléaire de Flamanville est retardée d’au moins 3 ans !

Le réacteur nucléaire à Flamanville ne sera pas mis en service avant quelques années. 
Le 26 juillet, EDF a expliqué que suite à des problèmes de soudures, la mise en service de l’EPR serait retardée.
En effet, les écarts de qualité sur les soudures à effectuer se situent à travers l’enceinte en béton du bâtiment réacteur ce qui les rendent difficiles d’accès.
La date de mise en service est encore inconnue. Le nouveau calendrier sera connu après la publication de l’avis de l’ASN ainsi que le coût des travaux.
Si cette nouvelle était attendue, le retard de la mise en service du réacteur représentera plus de 10 ans au total puisque le chantier a démarré en 2008.

Construction de nouveaux réacteurs en France

Le retard de la mise en service de l’EPR normand est un coup dur pour EDF et le programme du nouveau nucléaire en France. C’est aussi une mauvaise nouvelle pour la politique climatique française.

Le gouvernement souhaite attendre 2021 pour prendre des décisions sur le nouveau nucléaire avec un programme détaillé travaillant sur les coûts de constructions, les possibilités de financements, notre capacité industrielle et sur les besoins. La date devait correspondre avec la mise en service et le retour sur le fonctionnement du recteur EPR de Flamanville. Mais avec le retard, il est possible que ce dernier ne puisse pas faire ces preuves d’ici là. C’est pourquoi, la nouvelle date de mise en service de l’EPR normand va peser lourd dans la balance pour les décisions à venir.

En attendant, la situation électrique en France est tendue avec :

  • la fermeture des réacteurs nucléaires de Fessenheim qui est prévue en 2020,
  • la fermeture ou la conversion à la biomasse des 4 dernières centrales à charbon qui est prévue en 2022,
  • la montée en puissance des énergies renouvelables insuffisante car le retard pris notamment sur l’éolien offshore ne suffira pas à combler le manque.

Entre 2020 et 2022, la France devra compter sur ses 16 centrales à gaz du territoire et sur la centrale de Landivisiau dans le Finistère qui est attendue pour 2021. Cette énergie représente moins de carbone que le charbon mais projette plus que le nucléaire. De plus, la France va certainement devoir augmenter les importations d’électrons des allemands, espagnols ou italiens, ce qui portera atteinte au bilan carbone avec une forte utilisations des énergies fossiles en dehors de nos frontières.